06 avril 2016

Five, film de potes qui vaut pas tripette

On espérait un film de potes grandiose. On en a juste un... quelconque. Five, en dépit d'un bon esprit de camaraderie, peine à nous embarquer au milieu de cette bande de cinq colocataires un brin timbrés.


Vous trouvez la bande-annonce attrayante ? Vous avez raison. Seulement, le rythme qu'on y voit insufflé ne se retrouve pas dans les longueurs du film... Cela manque de liant. De tenue. C'est drôle, certes, mais seulement par intermittence. Fin quand ça veut. Lourdaud le reste du temps. Des nombreux films de djeuns et de potos, Five est loin d'être le meilleur.

Un film du dimanche

Après, reste malgré tout une impression générale de légèreté intéressante. C'est frais. Et si cela ne fait pas forcément un bien fou, ça ne fait pas de mal non plus... Allez, mouillons-nous : Five est un bon petit film de dimanche après-midi. Pluvieux, le dimanche. Et hivernal. En lendemain de cuite...
Comme son titre l'indique, Five raconte l'histoire de cinq amis d'enfance qui, rêve ultime, se mettent enfin en coloc'. Comme dans tout groupe, il y a un leader. Son prénom ? Samuel (Pierre Niney). Fils de riche, Samuel, fou de théâtre, fait semblant de suivre des études de médecine pour que papa continue à payer le loyer.

Sympa mais très très léger
Yeaaaaaapaaaaah, le film est fini...

Las, évidemment, un brin d'herbe va venir enrayer cette jolie mécanique. Et, en parlant d'herbes, c'est la solution que trouve Samuel pour continuer à être le héros de ses potes : vendre joyeusement de la beuh. Vous voyez venir le truc ? Ces cinq potes, engagés dans une même galère, vont-ils être réunis, ou plutôt désunis ? S'entraider ou se déchirer ? Rhoooooo le suspense est à son comble, c'est terrible...
De ce postulat d'un grand classicisme, Five ne se sort qu'assez modestement... Cela ne tient que par ce sentiment de franche camaraderie qu'on sent sincère entre les cinq personnages. C'est un poil léger pour en faire un film inoubliable.



Bilan : On peut s'en passer - Moyen - A voir - Excellent
Note : 09/20

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